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                                                                    LA THEOSOPHIE NEO-CHRISTIQUE

 

 

Lorsque l’homme a commencé à penser (Homo sapiens) sa première impulsion a été de rechercher –quelque chose- d’assez inexplicable dont la présence serait indispensable à la vie. Ce fût le début d’activité de l’esprit bicaméral ou esprit à deux chambres, qui est un esprit humain fonctionnant selon la manière prévue par la nature, c’est-à-dire, inconsciente.

Comment ?

Des pensées surgissent de l’hémisphère droit du cerveau et sont transmises à l’hémisphère gauche pour être appliquées, ce sont des «voix» auxquelles il fallait obéir. C’est ainsi que toutes les civilisations comme la Mésopotamie, l’Égypte des pharaons, les Assyriens, etc. ont été construites, habitées et gouvernées par des gens inconscients jusqu’à aujourd’hui où la plupart des gens gardent les restants du système bicaméral sous la forme du mysticisme et obéissant ainsi aux dirigeants, aux leaders, aux églises, aux imams, aux oracles, aux devins, aux médiums, aux führers, aux idoles, aux ayatollahs……au détriment de ce que leurs pensées avaient créés, c’est-à-dire, la conscience. L’esprit bicaméral fonctionne selon le mode dual (conscient /inconscient) depuis l’homo sapiens, mais la conscience n’a jamais été découverte ou plutôt n’a jamais été comprise par l’homme qui continuait de recevoir des instructions par des voix extérieures. Avec un esprit conscient, l’homme peut débattre avec lui-même, il devient sa propre voix et surtout, IL DECIDE.

Selon la psychanalyse, l’homme possède un principe mental conscient et un autre principe dénommé inconscient qui reste la plupart du temps ignoré par l’individu. Le raisonnement de l’inconscient est différent de celui du conscient car il s’agit d’un mode très simple d’association d’idées, de concepts…… Il ne possède pas une forme de raisonnement en accord avec la raison car celle-ci utilise en effet, un jeu de comparaison fait d’appréciations personnelles et subjectives. Elles s’opèrent en fonction de ce que l’on est d’une manière intime. Elles découlent de notre  nature profonde, laquelle a été forgée de toute pièce, de par les expériences et en un mot, de par son acquis, tant sensoriel ou émotionnel, qu’intellectuel. L’inconscient raisonne impartialement. La subjectivité n’existe pas au sein de ce concept. Il accepte sans aucune discrimination tout ce qui se présente à lui et le mémorise. Il classe ses informations en deux catégories : une catégorie oui et une autre non.  Il possède ainsi son mode de comparaison dual ; Il possède ainsi sa propre personnalité et son autonomie et en un mot, sa propre individualité.

L’un de ses premiers caractères est d’aller jusqu’au bout de ce qu’il entreprend ; il ne s’arrête qu’une fois le travail fini. S’il a un problème à résoudre, il n’en démord pas, luttant au besoin contre le mental conscient et il ressort toujours vainqueur.

Il utilise deux façons possibles, soit il ignore l’élément conscient, soit il force le conscient à se plier à ses exigences et pour ce faire, il force la barrière qui le sépare de ce dernier afin de lui imposer sa loi.  «Il y a bien entendu de nombreuses barrières qui empêchent l’inconscient de s’exprimer entièrement.»

Dans ce cas-là, il ruse pour se défouler grâce au vécu symbolique durant le rêve.

Par contre, il est d’autres cas où il doit lutter ouvertement contre le conscient. C’est la guerre franche, plus de ruse, plus de défoulement déguisé.

Ce phénomène de lutte ouverte survient, lorsque le conscient est sollicité par beaucoup d’idées cohérentes, reliées entre elles par une trame logique.

L’inconscient enregistre le fait et déclenche l’opération. Mais dès que le conscient aborde brusquement un sujet totalement différent et pour lequel il n’éprouve aucun intérêt, la lutte s’installe. L’inconscient restant sur le problème non encore résolu (parce qu’il est abandonné par le conscient avant terme) ignore délibérément la nouvelle orientation mentale.

Il suffit que le conscient persiste dans cette inadmissible attitude et l’inconscient se voit forcé de le ramener à la raison en brisant la barrière qui le sépare du mental conscient et fait irruption dans le conscient amenant à celui-ci toutes les informations qu’il possède sur le sujet désire par le conscient.

Donc, il vaut mieux ignorer le conscient, car, bien qu’il soit indispensable pour avancer dans la vie, il n’en demeure pas moins qu’il soit une calamité pour le règlement de tous les problèmes qu’un être puisse avoir, car c’est une conscience partagée entre les hommes et les djinns qui ont été envoyés sut terre en tant qu’ennemis les uns des autres par une sentence divine. L’inconscient par contre est un concept infranchissable pour les deux entités, bien que l’inconscient accepte tous les désirs bons ou mauvais pour être au service du SENTIMENT produit par l’Homme. Ce qui revient à dire (malheureusement) que l’inconscient est une véritable force et que le conscient est la pire des faiblesses de l'être humain.

Le conscient et l’inconscient utilisent tous les deux un matériau qui s’avère être le plus important: L’image.

L’image est un duplicata. Une reproduction. Un écrit qui est placé sous nos yeux est ce qu’il est. Un papier imprimé. Mais les yeux, au plus profond de leur chambre noire, sur l’écran rétinien, reflètent l’image de ce papier et de cette écriture. Cette image rétinienne est inversée, la tête en bas, seul le cerveau interprète cette image comme se présentant à l’endroit. Donc, l’image visuelle est inversée. Lorsque l’individu se regarde dans une glace, il voit son image où le côté droit devient le côté gauche, il y a inversion mais qui s’opère latéralement. DONC, l’image est toujours l’inverse de l’objet.

Dans la genèse, il est dit que : Dieu créa l’homme à son image.

L’image étant l’inverse de l’objet, cela implique que l’homme est inverse de dieu, s’il est vrai que la lumière est l’inverse des ténèbres, que le bien est l’inverse du mal, le beau l’inverse du laid, le plaisir l’inverse de la douleur, il est certain que l’unité est l’inverse de la multiplicité, l’infini l’inverse du limité et que l’absolu l’inverse du relatif. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. L’inversion se teinte d’analogie ? De similitude ? Ayant ainsi ses lois propres. La similitude réside dans la nature profonde et réelle de la chose considérée, alors que l’opposition, l’inversion se manifeste dans la nature apparente et superficielle de cette même chose.

En fait, pour respecter la méthode d’inversion, il faut réhabiliter le principe originel qui est l’occupation de l’espace inconscient par une concentration émotionnelle soutenue, désirée et une croyance sans égale que l’on appelle la loi d’attraction.

 

 

Remontons le temps,

A l’origine, Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu avait-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?

La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.

Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.

La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent de ceintures. Alors ils entendirent la voix de Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de Dieu, au milieu des arbres du jardin.

Mais Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu? Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger? L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. Et Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé. Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.

Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. Adam donna à sa femme le nom d'Eve: car elle a été la mère de tous les vivants. Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.  

Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement. Et Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu'il cultive la terre, d'où il avait été pris. C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie. (Genèse)

Avant que l’homme ne connût le péché originel, avant qu’il n’ait goûté à l’arbre de la connaissance du bien et du mal (sens de la différenciation), l’homme était uni en lui-même et uni à Dieu. Ayant connu la multiplicité et la différenciation, il a oublié l’unité (sa propre unité divine) et Dieu le chassa du jardin d’Éden. Tout cela présente un sens très profond : L’Univers entier est manifestation de l’Être divin et en tant que tel, il est UN.

Adam fut évacué du jardin d’Éden et installé sur la terre grâce, peut-être à la panspermie, élément ayant apporté la vie sur terre par des météorites.

Pourquoi et comment Dieu avait-il crée Adam et Eve ? En voulant se faire connaître, Dieu a créé la dualité. Il a enlevé une partie de lumière d’Adam (un côté, pas une côte, car côté et côte s’écrivent de la même manière en araméen) pour crée Eve. A la place de la lumière qui manquait à Adam, Dieu plaça les ténèbres. Le même scénario fut adapté à Eve.

Les parties ténébreuses de l’un et de l’autre avaient donné naissance à la TENTATION dans le jardin d’Éden, avant qu’il ne soit chassé. Et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi, et cela est une «sentence Divine.»

Et le désir de l’homme envers la femme s’explique par le fait que l’homme inconsciemment, recherche la lumière que Dieu lui avait enlevé car lui appartenant à l’origine et que le fait que les désirs de la femme se portent vers l’homme explique que la femme recherche elle aussi inconsciemment chez l’homme sa place avant d’être créée par Dieu, d’où le désir de réintégrer sa place de lumière.

L’homme aime et cherche sa lumière qui est chez la femme et celle-ci aime l’homme dans l’espoir de réoccuper sa place de lumière. C’est cela le véritable amour.

Chacun est indispensable à l’autre. La femme est la lumière de l’homme et celui-ci est la lumière de la femme. Une manière inconsciente de redevenir un ETRE DE LUMIERE.

La recherche d’une moitié perdue, c’est ainsi que peut se résumer toute l’aventure des hommes et des femmes. Les hommes cherchent les femmes, et les femmes cherchent les hommes… Ils ne savent même pas pourquoi ils se cherchent, mais ils se cherchent, c’est instinctif, une voix leur dit que c’est ainsi qu’ils retrouveront leur unité originelle. De temps à autre, pour quelques instants, ils goûtent quelque chose d’un bonheur indescriptible, et puis arrivent les déceptions, les chagrins. Mais comme ils ne perdent jamais espoir, ils continuent à chercher…

Alors, pourquoi cela ? Pourquoi l’être humain n’arrive-t-il pas à réaliser ses aspirations les plus profondes ? Parce que ce n’est pas dans le plan physique que doit se faire d’abord cette union de l’homme et de la femme.

Le plan physique ne doit être que l’aboutissement d’un travail qu’ils ont préalablement accompli dans les plans psychique et spirituel. Sinon, ils ne trouvent, au mieux, que des plaisirs et des jouissances éphémères.

Si certains, très rares, sont parvenus à réaliser durablement cette unité en se fusionnant dans le plan physique, c’est parce qu’ils avaient fait, préalablement, tout un travail intérieur. L’être humain doit d’abord chercher à unir les deux principes en lui-même. Voilà la philosophie de l’androgyne, et c’est la plus haute philosophie qui existe."

L’être humain est un pécheur, il est conçu dans le péché, il naît dans le péché : voilà ce que, depuis des siècles, l’Église ne cesse de répéter. Mais c’est en soulignant et en propageant tellement cette idée qu’elle empêche l’humanité de se redresser, car elle diminue son espérance et son désir de sortir de cette situation. Bien sûr, il y a quand même une certaine vérité : l’homme est conçu dans le péché parce que ses parents lui transmettent une  hérédité déjà défectueuse.

Regardez seulement dans quelles conditions ils conçoivent leurs enfants ! Est-ce dans la lumière, la pureté, le véritable amour ? Rarement. Eh bien, voilà déjà des manques dont ces enfants vont souffrir. Mais que depuis Adam et Ève, le péché originel doive obligatoirement se transmettre de génération en génération, non. Si les humains trouvent la lumière, s’ils cherchent à cultiver la bonté, l’honnêteté, la justice, la sagesse, il ne faut plus se préoccuper d’Adam et Ève, tout peut être changé, transformé. Pourquoi inculquer aux humains des idées qui les maintiennent toujours très bas dans la culpabilité, sans aucun espoir de se redresser un jour ? Nous sommes tous des pécheurs, c’est entendu, mais nous ne sommes pas obligés de le rester pour l’éternité : nous pouvons progresser jusqu’à la perfection."

De combien de critiques les moralistes ont accablé les femmes ! Parmi les reproches qu’ils leur ont faits, figure en particulier leur désir d’être belles.

Ce n’est pourtant pas criminel, au contraire; si les femmes ne recherchaient pas la beauté, elles auraient mis au monde des générations d’enfants d’une laideur épouvantable. C’est la mère qui transmet la beauté à ses enfants ; c’est elle qui les forme, et c’est pourquoi pendant tout le temps qu’elle les porte elle doit souhaiter la beauté pour eux.

Tous ces moralistes qui ont condamné chez les femmes le désir d’être belles, n’ont pas compris que c’est la tâche de la femme, de la mère, de faire descendre la beauté sur la terre. Les hommes ne pensent pas beaucoup à cultiver la beauté, ils ont d’autres préoccupations ; alors, si les femmes n’y pensaient pas !…. Les femmes ont donc raison de chercher la beauté, afin de pouvoir la transmettre à leurs enfants. Il faut seulement qu’elles comprennent où et comment chercher la vraie beauté, la beauté spirituelle, afin qu’à travers leurs enfants elles fassent un jour descendre le Ciel sur la terre.

Selon une tradition, lorsque Dieu plaça Adam et Ève dans le Paradis terrestre, Il confia à Adam le soin des animaux et à Ève celui de la végétation. Voilà pourquoi, vivant parmi les fleurs, Ève avait fini par dégager elle-même un parfum de fleurs. Mais au moment du premier péché, elle perdit ce pouvoir. Avant la chute, toutes sortes de parfums délicieux émanaient d’elle, parce qu’elle possédait les qualités et les vertus qui se  manifestent dans le plan physique sous forme de parfums. En effet tous les phénomènes psychiques ont leur correspondance dans le monde physique: Un parfum est l’expression physique d’une vertu, une odeur nauséabonde est l’expression physique d’un vice. Et maintenant, si les femmes éprouvent un tel besoin de se parfumer, c’est en souvenir de ce don d’exhaler naturellement des parfums qu’elles possédaient quand elles vivaient au Paradis. Mais se parfumer n’est pas la meilleure méthode. Se parfumer, se maquiller même, n’est pas répréhensible, mais si les femmes apprenaient à développer certaines qualités et vertus, elles n’auraient plus besoin d’artifices : elles retrouveraient leur vrai parfum, elles retrouveraient leur beauté des origines, celui d’être mélangé au parfum de l’Adam originel.

L’être humain est imparfait et il commet chaque jour des fautes. Mais même graves, ces fautes ne doivent pas envahir sa conscience, cela ne servira à rien. Que pendant un moment il en ressente du remords, de la honte, c’est une bonne chose, car on ne peut pas se corriger si on ne commence pas par se rendre compte qu’on a eu tort d’agir comme on l’a fait, et le regretter. Mais le remords ne doit servir qu’à prendre la décision de ne plus recommencer les mêmes erreurs. Ensuite, il est inutile et même nuisible. Ceux qui reviennent sans cesse sur leurs fautes et se laissent écraser par le remords remuent la lie de leur subconscient et attirent des forces négatives. Non seulement ils se font ainsi beaucoup de mal, mais cette attitude ne plaît pas à Dieu. Car IL a créé les humains pour qu’ils vivent comme Lui dans la beauté, la joie et la plénitude. La science, les connaissances ne peuvent pas nous apporter le bonheur : elles préparent le chemin, elles l’éclairent, elles donnent une  orientation, mais elles sont incapables de nous rendre heureux.

Vous direz : Mais il y a tellement de gens qui ont fait de l’amour des expériences malheureuses et même tragiques. Oui, parce que vaincre l’intérêt inférieur qui ne tend qu’à satisfaire les instincts et les convoitises, pour trouver un intérêt supérieur : le besoin de grandir, de nous ennoblir, de nous diviniser. Mais, là encore, il y a un intérêt ; quoi que nous fassions, nous agissons par intérêt. Parce qu’ils ne savaient pas où chercher l’amour et comment aimer.

Alors, si vous voulez vraiment être heureux, apprenez à aimer. » Aimez, et préoccupez-vous seulement d’amélio-rer la qualité de votre  amour en lui enlevant les éléments de  convoitise, de  possessivité, de violence qu’il contient et qui nuisent à votre évolution.

Les humains entretiennent tous dans leur cœur quelques germes d’égoïsme qui empoisonnent leur amour et les font souffrir comme ils font aussi souffrir ceux qu’ils aiment. C’est difficile à accepter, bien sûr, mais la réalité est là : aucun être n’appartient à un autre et vouloir asservir une âme ou un cœur est une entreprise vouée d’avance à l’échec. Même si vous êtes quelqu’un d’exceptionnel, un génie, une splendeur, sachez que l’être que vous aimez aura toujours de la place dans son cœur pour en aimer d’autres, des quantités d’autres. Le jour où votre amour sera assez éclairé pour accepter cette idée, il vous apportera les plus grandes bénédictions. Il ne faut pas croire que ce sont nécessairement les gens de bien qui soulignent la malhonnêteté, l’injustice et la méchanceté chez les autres. Au contraire, ce sont souvent ceux qui ont ces défauts qui les voient partout : ils sont toujours critiques et soupçonneux, parce qu’ils jugent le monde entier à travers eux.

Et inversement, ceux qui possèdent de grandes qualités morales ne remarquent pas tellement les défauts de leur entourage, car ils voient les autres à travers les qualités qu’ils possèdent, eux. Chaque être humain ne peut voir qu’à travers ses propres yeux, et c’est lui qui façonne ses  yeux par ses pensées et ses sentiments.

Si vous rencontrez des gens qui ne vous parlent que des défauts des autres, sachez que, d’une façon ou d’une autre, c’est d’abord sur eux-mêmes qu’ils vous font des révélations. S’ils possédaient la noblesse, la bonté, l’honnêteté et surtout l’amour, ils trouveraient aussi chez les autres toutes ces bonnes qualités.

De même que nous possédons des organes des sens qui nous permettent d’entrer en contact avec le monde physique, nous possédons des organes, des centres subtils grâce auxquels nous pouvons entrer en contact avec le monde spirituel. Ces centres, qui portent des noms différents selon les traditions, sont comme des antennes qui nous relient aux entités célestes. Quand Jésus disait : « Si ton œil est pur, tout ton corps sera dans la lumière », il faisait allusion à un de ces centres. Du point de vue physiologique, c’est une absurdité de faire  dépendre l’état du corps de l’état des yeux, et d’ailleurs Jésus n’a pas parlé des yeux, mais d’un œil. Cet œil, dont dépend tout le corps, est le centre par lequel le Ciel touche la terre en nous. Et cet œil peut non seulement voir, mais aussi comprendre, sentir et même agir, car il contient en puissance les possibilités de tous les autres organes.

Les hommes et les femmes se cherchent: Instinctivement, ils sentent qu’aussi longtemps qu’ils n’auront pas trouvé un être auquel s’unir, il leur manquera quelque chose. Mais pour l’être humain, la véritable union ne peut se faire qu’intérieurement avec le principe divin que chacun porte en lui. Lorsque le contact se produit, l’étincelle jaillit et, d’un seul coup, il sent tout son être vibrer à l’unisson avec l’immensité et se fondre en elle.

Travailler pour parvenir à faire au moins une fois dans sa vie l’expérience d’une telle fusion, ce sera comme une goutte de lumière qui continuera à vivre en chacun de nous. Et il faut continuer à maintenir cette union jusqu’à la perfection de tout le savoir, de tous les pouvoirs. C’est là que commence le vrai travail : nous sommes passés sur l’autre rive, nous sommes sur le chemin de la perfection, mais il y a encore toute une distance à parcourir avant d’arriver au but. Nous avons saisi une goutte de lumière, et grâce à cette goutte nous pouvons déjà boire, nous réjouir. Mais nous ne sommes pas encore plongés dans l’océan. Alors, nous devons continuer jusqu’à ne plus faire qu’un avec l’océan de la lumière divine. C’est à ce moment-là que nous nous serons vraiment retrouvé.

Une autre question reste pendante :

Quand on dit que l’Homme est créé à l’image de Dieu, la ressemblance, concerne-t-elle le corps ou l’esprit ? A moins qu’au terme de la trajectoire, les deux finissent par se rejoindre et se confondre pour ne faire plus qu’Un. Il y a deux mondes : Celui du désordre et celui de l’ordre. Les ténèbres et la lumière. Sachez que rien ne servirait à Dieu de puiser dans la lumière pour fabriquer des Êtres de lumière, car dans ces conditions, la quantité de lumière resterait identique et la création n’aurait aucun sens.

                  « Le dessein de Dieu EST DE TRANSFORMER LES TENEBRES. »

L’Être vivant, au départ de son extraordinaire itinéraire, est imparfait car il est pétri dans l’argile du désordre. L’homme commence par être un Être de la nuit. Dans la gigantesque lutte qui oppose le bien et le mal, le rôle de l’homme est de changer progressivement l’obscurité dont il est fait en une lumière, chaque fois un peu plus claire, un peu plus consciente, un peu plus agissante, susceptible de servir et d’assister l’ordre  vers lequel il se dirige. C’est à partir de là, que la conviction devient de plus en plus pressante pour que le devenir et la transformation, se réalisent vers l’Image qui est la raison d’Être.

LA RAISON D’ETRE !

Une phrase lourde de sens et une voie que toutes les créatures doivent comprendre et suivre à la lettre, sans aucune interruption jusqu’au dernier matin.

Dieu a dit : - Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent -

Mais comment interpréter le terme ADORER ? Quelle signification pourrait-on lui donner ? Quel est le véritable message de Dieu ?

DIEU A DIT (Coran 67/23) : dis : c’est lui qui vous a créé. Qui vous a donné l’ouïe, la vue et des cœurs faits pour sentir.

Un autre verset dit : Et nous leur avions assigné l’ouïe, et des yeux et des cœurs, mais ni leur ouïe, ni leurs yeux, ni leurs cœurs ne les ont en quoi que soit mis au large.

AU LARGE DE QUOI? Est-ce des ténèbres ?

Dieu a dit de sentir l’ouïe, la vue et les cœurs ; mais comment les sentir ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dieu dirige le monde. Il en est le cœur. Il est la réponse aux interrogations des Êtres de l’Univers. Il leur dévoile qu’il est le capteur de la vie et qu’il est source de tout ce qui est.

Il faut savoir que les ondes de la vie sont comme une musique.

Nos oreilles ne peuvent les entendre car les bruits du monde sont plus intenses.

Nos yeux ne peuvent les percevoir car la lumière du jour est plus forte. Mais, il faut savoir que cette musique existe. Il faut la rechercher au fond de soi-même. Il faut vivre avec elle.

« DIEU NOUS A DONNE LES MOYENS DE L’ADORER, MAIS, L’HOMME EST AVEUGLE ET SOURD. »

Le mérite des penseurs de l’antiquité est celui d’avoir découvert que ce monde où nous vivons est très ordonné et qu’il obéit à certaines règles qui sont la clef de toute connaissance. L’étude de l’homme fût au premier rang de leurs sujets d’études.

Après des siècles de recherche, la théorie de l’évolution, proposée par Darwin a substitué à la notion de création statique développée par certains chercheurs, celle d’une nature évoluant lentement à travers les âges. C’est l’évolution biologique. Un processus par lequel les espèces vivantes se modifient au cours du temps et engendrent de nouvelles espèces.

La science nous a appris que l’homme Java, appelé également pithécanthrope était supposé être l’intermé-diaire entre L’homme et le singe et avait vécu très peu. Il est rattaché à l’espèce Homo-erectus et a été désigné comme étant Le chaînon manquant dans l’évolution des espèces.

Il y a quelques millions d’années, l’ancêtre de l’homme s’est détaché de la branche dont l’évolution s’est poursuivie jusqu’au singe actuel.

C’est de ce rameau divergeant que sont issus les premiers hominiens, les premiers êtres qui adoptent de façon définitive la station debout. Les hominiens se transforment en bimanes et leur habilité nouvelle se développe. La perte de deux extrémités préhensiles se traduit par un développement plus poussé de l’intel-ligence.

Cependant, la taille des hominiens s’élève et dépasse celle du Gibbon et du chimpanzé, mais l’hominien n’atteindra jamais le poids de l’Orang-outang ou du gorille. Par contre, son cerveau prend un volume tel que le crâne se développe aux dépens de la face.

A mesure que ces hominiens ont évolué, leur cerveau a pris plus d’importance.

Au cours des siècles, on voit apparaître des êtres à cerveau de plus en plus volumineux ; c’est cette espèce qui a survécu jusqu’à nos jours, en donnant naissance à l’homo sapiens.

Toutefois, l’homme actuel ne possède pas le cerveau le plus volumineux qui ait jamais existé  Deux de nos ancêtres l’emportaient sur ce point  l’homme de Cro-Magnon et l’homme de Neandertal, dont le crâne et la mâchoire sont moins évolués. Mais les régions que l’on considère comme le siège de la pensée abstraite et du raisonnement étaient moins étendues chez eux qu’elles ne le sont aujourd’hui. Certains savants pensent que le cerveau humain a atteint son maximum de développement et qu’il est sur le point de dégénérer.

L’évolution des espèces s’était arrêtée à l’homme. Mais, l’arrêt d’un processus aussi vital dans un monde qui obéit à des règles strictes est impossible car l’évolution prise dans son contexte le plus large est un processus dicté par l’énergie, loi cosmique qui est en constante évolution car hors du temps, hors de l’espace, hors de toutes dimensions, l’énergie est le sang qui nourrit la multitude des structures universelles. Si le cerveau humain a atteint son maximum de développement, il n’a malheureusement pas été utilisé à bon escient car il a toujours fonctionné selon la manière inconsciente prévue par la nature. Que certains philosophes ou théologiens soient contre la théorie de l’évolution des espèces, c’est leurs avis, mais la vie sur terre provient des océans et cela est une vérité qui s’est réalisée.

On connait la thèse évolutionniste, largement acceptée, aujourd’hui, selon laquelle, il y a trois milliards d’années, la vie serait apparue sur terre à l’état embryonnaire, quelque part dans les océans. Elle se serait ensuite différenciée, du simple vers le compliqué, en différents rameaux, pour aboutir aux espèces vivantes et à l’humanité que nous connaissons.

Sur le plateau désertique de TIAHUANACO, une pierre du ciel porte en son cœur un antique message dont le chant, de siècle en siècle a résonné sur les montagnes des Andes 

        « Sa chair est l’univers, son sang est la lumière »

Il est certain que nos savants vont se pencher avec beaucoup d’intérêt sur les transformations de la matière et de l’énergie. Comme de l’eau et de la glace, l’une peut se transformer en l’autre.

D’une façon naturelle ou provoquée, la matière peut se  transformer en énergie simple, mais elle peut devenir aussi une énergie organisée et cohérente. L’énergie à son tour peut devenir matière, mais elle peut également prendre une multitude d’autres aspects, une multitude d’autres arrangements.

En effet, notre univers matériel n’est pas unique, il en existe une infinité d’autres que la compréhension courante ne peut pas définir, parce qu’ils ont un nombre de dimensions différent du nôtre, c’est- à-dire que la logique de leur constitution y est différente.

Pour cette raison, tout corps appartenant à un univers est prisonnier de son propre univers, et toute théorie, toute mathématique, toute  science qui en retire ses lois, en est également prisonnière. Le seul lien qui soit susceptible de relier entre eux les différents univers, est le principe qui a servi de base à leur fabrication, c’est-à-dire l’énergie.

L’univers est un tout vivant, intelligent, organisé, et surtout hiérarchisé.

Oui, hiérarchisé, depuis les régions les plus denses, les plus obscures, jusqu’au monde divin qui est pure lumière. Et si les humains rencontrent tant de difficultés, s’ils s’exposent à tant de souffrances, c’est qu’ils n’ont pas trouvé l’attitude à avoir vis-à-vis de cette hiérarchie cosmique dont Dieu est le sommet.

Mais qu’est-ce qu’une attitude ? Une synthèse de ce que nous sommes. Elle révèle l’état de  notre corps physique, mais aussi de nos corps  psychiques et spirituels, ainsi que la qualité des  énergies qui circulent et travaillent en eux. Cette attitude nous façonne, nous modèle ; elle nous lie aux différentes régions de l’espace, et si elle est faite de respect, d’amour, et surtout de reconnaissance, elle attire à nous les courants et les esprits du monde de la lumière.

Hors du temps, hors de l’espace, hors de toutes dimensions, l’énergie est le sang qui nourrit la multitude des structures universelles, dans un arrangement dont la raison infinie s’identifie avec l’ordre suprême. Des univers sont nés partout ailleurs de la transformation de l’énergie en édifices inconcevables pour nos sens.

Mais autour de nous, cette même énergie s’est cristallisée en matière. Comme l’eau se transforme en glace, elle y a formé nos astres qui libéreront à leur tour l’énergie dont ils sont faits. Et plus tard encore, dans différentes planètes de nos galaxies, à partir de cette matière qui est l’expression de lui-même, Dieu  va façonner les êtres qu’il appellera à devenir à l’image de lui-même. Il le fera à partir de particules qu’il assemblera et agencera afin qu’il en émane une énergie orientée et agissante. Il combinera les grains de matière pour qu’ils sécrètent une énergie pensante, une pensée capable d’organiser et d’harmoniser un univers qu’elle comprendra parce qu’elle sera issue de la matière qui le compose.

Alors, il guidera cette pensée dans le dur apprentissage de son univers. Dans l’univers qu’Il a créé, Dieu est partout. Cependant Il est distinct de l’univers.

Pour éclairer cette idée on peut prendre une image, celle de l’escargot. L’escargot possède un corps tendre, mou, alors que sa coquille est dure. Au premier abord on ne voit rien de commun entre l’escargot et sa coquille. Pourtant, c’est lui qui l’a sécrétée, et peu à peu cette coquille s’agrandit parce que le corps éthérique de l’escargot, qui pénètre les  minuscules interstices, écarte les particules de matière… L’escargot est distinct de sa coquille, mais c’est lui qui l’a sécrétée et qui l’élargit. Et de la même façon, Dieu n’est pas l’univers, mais Il l’a créé comme une émanation fluidique de Lui- même, qui s’est ensuite condensée pour former les mondes, les constellations, les galaxies…

Pour faire évoluer l’univers, Dieu continue inlassablement à l’imprégner de sa vie. Cet univers, qui est vivant, se transforme donc grâce à Dieu.

Mais Dieu est une entité distincte. Il est partout dans l’uni-vers, mais Il ne se confond pas avec lui.

La pensée est la forme la plus élaborée de  l’énergie et de la matière, dans lesquelles elle prend ses racines. Cette relation étroite explique la capacité de l’une à agir sur l’autre. Si un rayon lumineux va droit devant lui, dans l’univers, il reviendra immanquablement à son point de départ. Cela signifie que Rien, ni chose, ni Être, ne peut sortir de l’Univers. Qu’en est-il alors de l’Esprit, de la pensée ?

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